L’épargne salariale me permet de profiter de la réussite économique de mon entreprise et de me constituer un portefeuille. Mais comment profiter au mieux de cet argent ? Suivez le guide !
L’épargne salariale désigne trois dispositifs : la prime de participation, l’intéressement et les plans d’épargne d’entreprise.
La prime de participation me permet de percevoir une partie du bénéfice que réalise mon employeur. Elle est obligatoire dans toute entreprise de plus de 50 salariés, mais certaines entreprises de plus petites tailles peuvent aussi décider d’en faire bénéficier leurs salariés. Je me renseigne pour savoir si j’y ai droit !
L’intéressement, lui, est facultatif, quelle que soit la taille de mon entreprise. Il permet de m’associer aux performances de mon entreprise. C’est un outil de motivation pour mon employeur.
Comment l’utiliser ? Toucher l’argent directement…
Je peux décider de toucher directement l’argent de ma prime de participation ou de mon intéressement, mais il est alors imposable : je risque donc d’en perdre une grande partie en payant mon impôt sur le revenu. C’est là qu’interviennent les plans d’épargne d’entreprise. Je peux y déposer mes primes de participation et d’intéressement pour me constituer une épargne : elles sont alors exonérées d’impôts.
Deux types de plans d’épargne salariale existent : le Plan d’épargne entreprise (ou PEE) et le Plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco).
Les sommes que je verse sur un PEE sont bloquées pendant au moins cinq ans. Sur le Perco, je ne peux pas y toucher… jusqu’à mon départ en retraite. Pas de panique, je peux quand même débloquer les fonds que j’y ai versés dans le cas de certains événements personnels exceptionnels, comme un mariage ou un licenciement !
… Alimenter mon plan d’épargne
Mais ce n’est pas tout : je peux aussi décider d’alimenter moi même mon plan d’épargne entreprise, dans la limite de 25% de ma rémunération brute. Mon employeur a même la possibilité de compléter les versements que j’effectue. C’est ce qu’on appelle l’abondement.
En théorie, il peut atteindre jusqu’à trois fois la somme que je place : si j’investis 100 euros, mon entreprise peut en ajouter 300. En 2014, l’abondement est plafonné à 3 003,84 euros par an sur un PEE et 6 007,68 euros euros sur un Perco. Et les deux sont cumulables ! Malheureusement, peu d’employeurs atteignent ces sommes : en général, l’abondement est beaucoup plus faible… Mais ce n’est pas une raison pour ne pas en profiter !
Les sommes que je place sur mon PEE ou mon Perco sont ensuite investies dans des FCPE (fonds communs de placements d’entreprises). Je peux choisir parmi différents fonds en fonction de mes attentes : certains dynamiques mais risqués, d’autres plus sûrs.